9 avril 2010
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Les archéologues Canadiens de l'université d'Ottawa ont exhumé une tablette cunéiforme lors de fouilles en Turquie, sur le site de Tell Tayinat. Il s'agit d'un traité entre le roi assyrien Esarhaddon et des états vassaux, datant eviron de 670 av. n. ère.
Ce traité aurait été signé à la fin de la vie du roi assyrien, afin de faciliter la succession au trône. Il aurait voulu éviter les violences qui s'étaient produites à la génération précédente, quand son père avait été assassiné par un de ses frères.
Les formules de languages semblent similaires à celles utilisées dans la bible, concernant l'accord passé entre Abraham et son dieu, selon l'archéologue Timothy Harrison.
Les fouilles sur ce site de Tell Tayinat, qui a déjà livré des milliers d'objets, se poursuivront cet été. Les travaux de traduction se poursuivent également.
http://www.ottawacitizen.com/technology/Canadian+archeologists+discover+Testament+tablet/2775745/story.html
1 avril 2010
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18:21
Une équipe de l’Inrap a mis au jour un tronçon de la rive droite de la Vesle à reims, rivière qui était bordée de constructions liées à l’artisanat et au stockage de marchandises. Les premiers aménagements apparaissent dès le début de notre ère et se succèdent jusqu’au début du IVe siècle.
Les premières constructions correspondent à l’aménagement de la berge sur laquelle débouche une rue. Un quai a été construit le long de la rivière, complété par un système de digues aménagé perpendiculairement au cours d’eau, permettant de protéger la chaussée d’une éventuelle montée des eaux. L’une des digues, bien conservée, est constituée d’un assemblage de pieux, poteaux ou piquets enfoncés verticalement et consolidés par des planches en chêne posées de chant. L’intérieur de cette structure a ensuite été rempli d’argile. [...]
Lire l'article complet :
http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Actualites-des-decouvertes/Les-dernieres-decouvertes/2009-2008/p-9924-Les-amenagements-de-la-Vesle-dans-la-capitale-de-l.htm
11 mars 2010
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La mission archéologique française de Saqqarah sud (complexe de Pépy Ier), sous la direction de Philippe Collombert, a mis au jour la chambre funéraire d'une reine de la VIe dynastie, Behenu (Bhnw), dont la pyramide, de taille imposante, et le temple funéraire, accolé à la face est de la pyramide, avaient été identifiés lors d'une prédécente campagne de fouilles, à l'ouest de la pyramide de Pépy Ier.
Cette tombe contient des fragments du texte des pyramides, écrit en hiéroglyphes verts, et en bon état de conservation. Un bloc de calcaire des collections du musée de Berlin (inventorié Berlin 7727) représentait déjà un fragment d'un texte des pyramides, avec le nom de la reine partiellement conservé, et s'avère appartenir à cette chambre funéraire maintenant dégagée.
Cette reine, "l'aimée de Pépy", devait probablement être une épouse de Pépy Ier, mais il n'est cependant pas totalement exclu qu'il puisse s'agir plutôt d'une épouse de Pépy II, petit-fils du précédent. Une étude plus aprofondie de l'agencement architectural du secteur fournira peut-être plus de précisions.
Dans ce complexe funéraire de Pépy Ier, il s'agit seulement de la deuxième pyramide de reine à posséder le texte des pyramide. L'autre étant Ankhnespépy II, épouse de Pépy Ier, de Merenré Ier (fils de Pépy Ier) et mère et régente de Pépy II. Sur l'ensemble des pyramides de reines connues à ce jour, seulement cinq d'entre-elles contiennent le texte des pyramides. Les trois autres, Neith, Ipout II et Oudjebten, étant des épouses de Pépy II. Elles ont été découvertes à Saqqarah sud également, lors de fouilles suisses entre 1926 et 1932.
C. BERER-EL NAGGAR, M.-N. FRAISSE, Béhénou, "l'aimée de Pépy", une nouvelle reine d'Egypte, dans Bulletin de l'institut français d'archéologie orientale, t. 108, 2008, p. 1-27.
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/20100303.FAP1909/decouverte_dune_chambre_funeraire_dune_reine_de_legypte.html
8 mars 2010
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15:01
Les archéologues de la mission internationale (allemande, arménienne et égyptienne), sous la direction d'Hourig Sourouzian, ont mis au jour, dans le temple funéraire du pharaon Amenhotep III, une tête colossale de ce roi. Le corps de cette statue avait déjà été retrouvé lors d'une précédente campagne de fouilles et seule la barbe est encore manquante. Il s'agit d'une statue représentant le roi debout, avec les bras croisés sur la poitrine et tenant les insignes royaux. Des restes de peinture rouge auraient été observés sur cette sculpture.
Il s'agit d'une nouvelle découverte importante réalisée dans ce temple, qui a déjà livré, outre les colosses de Memnon, les nombreuses statues de Sekhmet, le sphinx à queue de crocodile et plusieurs statue du roi.
Le mauvais état de conservation de cet édifice est dû, notamment, au réemploi de ses matériaux par Meremptah, pour la construction de son propre temple funéraire élevé à proximité.
22 janvier 2010
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Depuis le 16 janvier, le CNRS a repris les fouilles sur le site d'Hégra (Arabie Saoudite), classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008. La campagne de 2010 se consentrera sur la zone résidentielle du site.
Cette ville fut nabatéenne, puis romaine et a souvent été comparée à Pétra, autre ville bâtie par ce peuple, pour leurs tombeaux rupestres. Hégra joua un rôle majeur dans le commerce de la péninsule arabique, par la route caravanière que les Nabatéens contrôlaient.
Communiqué de presse du CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1762.htm
18 décembre 2009
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L'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives - France) annonce la découverte d'une villa romaine, ainsi que d'un mausolée funéraire romain à Carcassonne. Les parties résidentielles de la villa ont été dégagées et correspondent, selon Maxime Guillaume, responsable scientifique INRAP, au plan classique des grandes villae du Latium. Elle daterait, pour sa phase la plus ancienne, à l'époque augustéenne.
Quant au monument funéraire, seule la chambre funéraire est conservée, car l'élévation de ce tombeau monumental a été détruite dès l'antiquité tardive. La chambre funéraire a été réalisée en grand appareil. L'élévation pourra néanmoins être étudiée grâce aux éléments d'architecture moulurés et sculptés qui ont été retrouvés. Dans l'état actuel, il semble qu'il puisse s'agir d'un monument temple ou d'un monument tour (type très courant). Quant à sa datation, elle serait à placer dans les années 30-25 av. n. ère.
Un site néolitique, datant de 3000-2800 av. n. ère, a en outre, également été découvert à cet endroit. Il est constitué de plusieurs foyers et de dépôts de céramique.
Pour consulter le communiqué de presse de l'INRAP :
http://www.newspress.fr/Communique_FR_222713_3047.aspx
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